Nous installons des systèmes de vidéosurveillance efficaces dans les copropriétés, qui permettent de réduire considérablement les dégradations, les vols et les intrusions de personnes étrangères dans votre copropriété.
Les caméras sont autorisées dans les parties communes : hall d'immeuble, parking, paliers, escaliers, local à vélo, local à poussette, cave, cour, ascenseur, boîte aux lettres, local poubelles etc...
Quelles caméras choisir dans les copropriétés ?
Pour permettre l'identification des visages des personnes qui entrent et qui sortent de la copro, nous installons des caméras fixes en haute définition, type dome. Les caméras doivent disposer de LED infrarouges, pour permettre la visualisation de nuit.
Les caméras dans les copropriétés sont parfois la cible de vandalismes, il faut donc protéger les câbles, et installer des caméras résistantes aux chocs (indice de protection IK10).
La règlementation de la vidéosurveillance en copropriété
Les caméras peuvent filmer les parties communes de la copropriété, mais elles ne doivent pas filmer les portes des appartements, les balcons des habitants, ou la voie publique.
La durée de conservation des images ne doit pas excéder 30 jours, au-delà de cette période, l'enregistreur doit automatiquement écraser les images.
Vous devez spécifier la présence d'un système de vidéosurveillance au personnel de la copropriété.
Des panneaux d'information doivent signaler l’existence du dispositif de vidéosurveillance.
Toutes ces informations sont synthétisées dans la fiche d'information de la CNIL.
Comment déclarer le système de vidéosurveillance ?
Si les caméras sont positionnées dans un lieu non ouvert au public, il n’y a pas à demander d’autorisation auprès de la CNIL. Aucune formalité n’est nécessaire. C'est le cas pour 99% des installations de vidéosurveillance en copropriété.
Le dispositif de vidéosurveillance doit toutefois être enregistré dans le registre des traitements des données que le syndic doit tenir pour la copropriété.
Si des caméras filment un lieu ouvert au public, par exemple l’accès d’un parking commun avec un magasin, vous devez demander une autorisation préfectorale.
Qui peut consulter les images de la copro ?
C’est lors de l’assemblée générale qu’on vote pour désigner la ou les personnes qui pourront accéder aux images enregistrées.
Les images ne doivent pas être laissées librement accessibles à tous les habitants, seules les personnes désignées doivent pouvoir y accéder, cela peut être le syndic, un ou plusieurs membres du conseil syndical, le gestionnaire de l’immeuble ou le gardien.
Il n’y a pas de limitation de personnes, mais tous les habitants ne doivent pas avoir accès aux images. Vous pouvez désigner raisonnablement cinq personnes ayant accès aux images de la copropriété.
Les images doivent uniquement être consultées en cas d’incident, elles ne doivent pas servir à surveiller en temps réel les copropriétaires et les visiteurs.
Tarifs de vidéosurveillance en copropriété
Le coût d'une installation de vidéosurveillance en copropriété varie en fonction du nombre de caméras, de leur éloignement par rapport à l'enregistreur, et de la durée d'enregistrement choisie. A l'achat, le tarif moyen d'installation par caméra est entre 600€ et 1000€ TTC.
Nous proposons aussi la location des caméras de vidéosurveillance. L'avantage est que le prix de l'installation est lissé sur plusieurs mois, la copropriété peut ainsi bénéficier d’un système de sécurité pour quelques centaines d’euros par mois, et d’inclure la maintenance et le support technique lorsque vous souhaitez accéder aux enregistrements vidéo des incidents.
N'hésitez pas à nous consulter pour obtenir un devis de vidéosurveillance dans votre copropriété, nous vous enverrons un devis sous 24 heures.
Maintenance de vidéosurveillance en copropriété
Vous disposez déjà d'un système de vidéosurveillance dans votre copropriété, mais vous avez constaté que l'une des caméras n'est plus fonctionnelle ? ou que la visibilité n'est pas nette ?
Nos techniciens qualifiés effectuent des dépannages sur toutes les marques de vidéosurveillance. Nous disposons de matériel en stock, pour remettre en service votre système de vidéosurveillance.
Nous pouvons aussi faire la maintenance préventive de votre système, qui consiste à nettoyer les caméras, et s'assurer que les images des caméras sont correctement enregistrées.
TVA à 10%
Les copropriétés dont les travaux se sont achevés depuis au moins deux ans bénéficient d’une TVA à 10%, sur les installations de vidéosurveillance. Pour cela, l’immeuble doit être habité à plus de 50%.
L'installation de caméras dans les dépendances (caves, parking) vous font aussi bénéficier d'une TVA à 10%. Pour profiter de cette TVA à taux réduit, il vous suffit de compléter l'attestation simplifiée (CERFA 13948-5), et de nous la transmettre. Vous devez conserver une copie de l'attestation pendant 5 ans.
Qui peut demander l’installation d’un système de vidéosurveillance ?
Tous les copropriétaires peuvent demander l’installation d’un système de vidéosurveillance. Pour cela, il faut envoyer une demande par lettre recommandée au syndic.
Le syndic devra alors inscrire ce point à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale.
Votre courrier doit arriver au moins huit semaines avant la date de l’assemblée générale, pour que le syndic puisse intégrer votre demande dans les convocations, avant de les envoyer aux copropriétaires.
L'assemblée générale de la copropriété
L’installation de caméras de vidéosurveillance dans une copropriété doit faire l’objet d’un vote à l’assemblée générale des copropriétaires.
L'installation doit être voté à la majorité simple, c'est à dire la majorité des voix des copropriétaires présents et représentés à l'assemblée générale. On ne tient pas compte des voix des copropriétaires absents, et des abstentionnistes.
L’emplacement des caméras est aussi décidé lors de l’assemblée générale.
La décision d’installer un système de vidéosurveillance engage l’ensemble des copropriétaires, même ceux qui y sont opposés. Une fois la décision prise d’installer des caméras lors de l’assemblée générale, un copropriétaire ne peut s’opposer à la mise en œuvre, sauf en cas de non-respect des règles d’installation.
Questions - réponses
Quelles sont les démarches administratives à réaliser lorsqu'un médecin exerce dans la copropriété ?
Notre réponse : Si la copropriété est en libre accès toute ou partie de la journée, il faudra déclarer votre système de vidéosurveillance à la préfecture.
Que se passe-t-il en cas de coupure électrique ? L’enregistreur se remet-il à l'heure lors de la remise du courant ?
Notre réponse : Si l’enregistreur est connecté à internet, lors la remise en route de l’électricité, l’heure se synchronise automatiquement avec un serveur NTP sur internet, ce qui permet de garantir un horodatage, fiable et précis de vos enregistrements vidéo.
Si l’enregistreur n’est pas connecté à internet, c’est la pile positionnée sur sa carte mère qui lui permet de retrouver son heure de référence. Au fil du temps, son heure de référence se décale de quelques minutes, pensez à vérifier régulièrement votre enregistreur, pour disposer de vidéos correctement horodatées.
A quelle fréquence sont enregistrées les images de vidéosurveillance ?
Notre réponse : Nos systèmes de vidéosurveillance enregistrent les images à 25 images par secondes. Ainsi les relectures des vidéos sont fluides à l’œil humain.
Existe-t-il un journal d’évènements ? quels types d’évènements sont conservés ? Quelle est la durée de conservation de ces journaux ?
Notre réponse : Oui, les enregistreurs que nous installons enregistrent les évènements (logs) pendant 30 jours. Vous pouvez ainsi retracer les opérations effectuées par les utilisateurs (exemples : relecture des enregistrements vidéos ou modification de la configuration). Vous pouvez aussi retracer les problèmes techniques de votre système (exemples : coupure électrique ou disque dur hors service).
Proposez-vous des caméras dotées d’un microphone, pour permettre l’enregistrement du son ?
Notre réponse : Malgré qu’il soit techniquement possible d’installer des caméras dotées d’un microphone, il est interdit de réaliser des enregistrements audios dans les copropriétés. La finalité du système de vidéosurveillance doit être la sécurité des biens et des personnes. La CNIL considère que les enregistrements audios sont disproportionnés et de nature à porter atteinte aux droits et libertés des copropriétaires.
Vos systèmes de vidéosurveillance sont-ils propriétaires ? Etes-vous la seule entreprise capable d'intervenir pour la maintenance ou le remplacement d'un élément de l'installation ?
Notre réponse : Dans les copropriétés, nous installons des systèmes de vidéosurveillance de marque Dahua ou Hikvision, qui sont maitrisées par l’ensemble de la profession. Aussi, à la fin de l’installation, nous vous fournissons les codes administrateurs du système. Vous pouvez ainsi faire intervenir l’entreprise de votre choix pour effectuer une maintenance, ou ajouter de nouveaux éléments à l’installation.
Proposez-vous un contrat de maintenance pour l’entretien du système de vidéosurveillance ?
Notre réponse : Nous proposons un contrat de maintenance préventive qui n'est pas obligatoire mais recommandé pour régulièrement vérifier l’état de votre système de vidéosurveillance.
Ce contrat comprend aussi une assistance pour vous aider à utiliser le système, ou pour extraire des images enregistrées.
Proposez-vous des locations de matériel avec option d'achat (LOA) ?
Notre réponse : Oui, nous proposons des locations de systèmes de vidéosurveillance en copropriété. Vous ne payez pas les frais d’installation, tout est inclus dans votre abonnement mensuel : la location du matériel et son entretien. Nos locations de vidéosurveillance ont une durée de 5 ans, avec option d’achat en fin de contrat.
Votre matériel est-il monitorable à distance ?
Notre réponse : Il est possible de surveiller votre système de vidéosurveillance à distance sans nécessité d'accéder aux images. Si un élément du système tombe en panne, vous recevez une notification en temps réel, ce qui vous permet de rapidement corriger le problème. Cette solution permet de garantir la vie privée des copropriétaires tout en surveillant que votre système de vidéosurveillance est pleinement fonctionnel.
Est-il possible d’accéder aux images depuis un smartphone ?
Notre réponse : Oui, il est techniquement possible d’accéder aux vidéos en live et aux enregistrements sur votre mobile. Il n’y a pas de surcout, il suffit de raccorder le système de vidéosurveillance à la box internet de la copropriété. Attention toutefois à la réglementation, la CNIL stipule que les images doivent être consultées uniquement en cas d’incident, et non pour surveiller en temps réel les allées et venues des résidents et des visiteurs.
Faut-il déclarer le système de vidéosurveillance à la CNIL ?
Notre réponse : Vous ne devez en aucun cas faire de déclaration CNIL pour installer un système de vidéosurveillance en copropriété. Si et seulement si votre copropriété reçoit du public (exemple : médecin ou commerce) alors, vous devez faire une déclaration préfectorale.
Le système de vidéosurveillance permet-il de détecter qu’une caméra est « hors service » et d’envoyer une alarme ?
Notre réponse : Oui, l’enregistreur détecte les anomalies : problème de caméra, de disque dur, perte de réseau… Si l’enregistreur est connecté à internet, vous pouvez recevoir l’alerte sur votre smartphone. S’il n’est pas connecté, il peut aussi émettre un « bip » pour vous prévenir.
Comment peut-on visionner et extraire les vidéos ?
Notre réponse : Nos systèmes de vidéosurveillance sont équipés d’un écran et d’une souris. Vous pouvez regarder les images directement sur l’écran fourni, en sélectionnant la date et l’heure souhaitée avec la souris.
Est-ce que vous réalisez une formation d’utilisation du système ?
Notre réponse : Oui, à la fin de l’installation, nous vous formons à la relecture des vidéos. Nous vous laissons aussi un manuel d’utilisation simplifié.
Quelle est la durée de garantie du matériel installé ?
Notre réponse : La garantie matérielle du système de vidéosurveillance est de deux ans.
Où est installé l'enregistreur de vidéosurveillance ?
Notre réponse : En copropriété, nous installons généralement l’enregistreur de vidéosurveillance au rez-de-chaussée ou sous-sol, dans un local technique qui ferme à clé.
Qui est responsable de l'entretien et de la maintenance des caméras de vidéosurveillance de la copropriété ?
Notre réponse : C’est le syndicat des copropriétaires (c’est-à-dire la copropriété) qui est responsable du système de vidéosurveillance. L'entretien et la maintenance des caméras de vidéosurveillance sont donc de sa responsabilité.
Le syndic peut être missionné par le syndicat des copropriétaires pour surveiller régulièrement le système de vidéosurveillance, s'assurer que les caméras fonctionnent correctement, que les images sont de bonne qualité et que les enregistrements sont stockés correctement.
En cas de panne ou de défaillance du système de vidéosurveillance, le syndic peut organiser les réparations nécessaires ou le remplacement du matériel.
Comment les enregistrements de vidéosurveillance sont-ils utilisés en cas d'incident dans la copropriété ?
Notre réponse : En cas d'incident dans la copropriété, les enregistrements de vidéosurveillance peuvent être utilisés comme preuve pour aider à résoudre le problème ou à identifier les personnes impliquées.
Les enregistrements de vidéosurveillance peuvent être consultés et extraits par les personnes désignées lors de l’assemblée générale, par exemple : le gardien, le syndic, un membre du conseil syndical ou un résident de la copropriété.
Si les enregistrements montrent une infraction, ils peuvent être utilisés comme preuve lors d'une enquête ou d'un procès.
Les caméras de vidéosurveillance doivent-elles être visibles ou cachées ?
Notre réponse : En général, les caméras de vidéosurveillance sont installées de manière visible pour dissuader les comportements inappropriés dans les espaces communs. Le fait de savoir qu'ils sont surveillés peut décourager les personnes de se livrer à des activités illicites ou nuisibles.
Cependant, certaines caméras de vidéosurveillance peuvent être installées de manière dissimulée dans des endroits où la surveillance est particulièrement nécessaire, ou bien lorsque les caméras sont régulièrement vandalisées…
Dans tous les cas, l'installation des caméras de vidéosurveillance doit être signalée aux résidents.
Est-ce que les images de vidéosurveillance peuvent être utilisées dans le cadre d'une enquête judiciaire ?
Notre réponse : Oui, les images de vidéosurveillance peuvent être utilisées dans le cadre d'une enquête judiciaire si elles sont pertinentes pour les besoins de l'enquête et si elles ont été obtenues légalement.
Est-ce que l'installation de caméras de vidéosurveillance améliore la sécurité dans les copropriétés ?
Notre réponse : L'installation de caméras de vidéosurveillance peut améliorer la sécurité dans une copropriété en dissuadant les comportements inappropriés et en aidant à identifier les auteurs d'actes délictueux.
L'efficacité des caméras de vidéosurveillance dépend de plusieurs facteurs tels que le nombre et l'emplacement des caméras, la qualité de l'image, la sensibilisation des résidents et l'efficacité de l'intervention en cas d'incident.
En outre, les caméras de vidéosurveillance ne sont pas une solution miracle et ne peuvent pas prévenir tous les incidents. Il faut considérer l'installation de caméras de vidéosurveillance comme un outil complémentaire à d'autres mesures de sécurité, telles qu’un éclairage adéquat, des portes qui ferment correctement, un visiophone fonctionnel, etc…
Les résidents ont-ils le droit de consulter les images de vidéosurveillance qui les concernent ?
Notre réponse : Oui, les résidents le droit de consulter les images de vidéosurveillance qui les concernent. En effet, la loi reconnaît le droit d'accès des personnes aux données les concernant, y compris les images de vidéosurveillance les représentant.
Cependant, ce droit d'accès n'est pas absolu. Il peut être restreint pour des raisons de protection de la vie privée des autres résidents.
En pratique, les images de vidéosurveillance sont uniquement consultées lors d’un incident, par les personnes désignées lors de l’assemblée générale.
Comment la copropriété gère-t-elle les demandes d'accès aux images de vidéosurveillance de la part des résidents ?
Notre réponse : La copropriété doit définir clairement les règles relatives à l'accès aux images de vidéosurveillance. Cette définition doit inclure les motifs légitimes pour lesquels un résident peut demander l'accès aux images de vidéosurveillance, et la procédure à suivre pour formuler la demande.
Les résidents peuvent par exemple faire leur demande d’extraction vidéo en remplissant un formulaire (exemple de formulaire). La demande d’extraction vidéo est alors prise en charge par la ou les personnes désignées lors de l’assemblée générale, qui peuvent visionner les images et fournir l’extrait demandé au résident.
La personne qui fait l’extraction doit veiller à extraire uniquement les images de l’incident, en veillant au strict respect de la vie privée des résidents. Généralement, une extraction vidéo de quelques minutes permet de bien visualiser une scène et d’identifier le problème.
Comment la copropriété peut-elle assurer la maintenance du système de vidéosurveillance ?
Notre réponse : La copropriété peut souscrire un contrat de maintenance auprès de son prestataire. Ce contrat permet de garantir le bon fonctionnement du système et de réaliser les opérations de maintenance préventive et curative.
La copropriété peut aussi réaliser des tests réguliers du système de vidéosurveillance pour vérifier qu’il est opérationnel. Dans le cas où le système de vidéosurveillance est connecté à internet, vous pouvez recevoir une alerte automatiquement lors d’un problème technique, exemple : perte de caméra, disque dur hors service, perte d’alimentation électrique…
Est-ce que les copropriétaires peuvent demander à consulter les images de vidéosurveillance pour des raisons personnelles ?
Notre réponse : Les copropriétaires n'ont pas le droit de demander à consulter les images de vidéosurveillance pour des raisons personnelles, car ces images sont soumises à des règles de confidentialité et de protection des données personnelles. Elles ne peuvent être utilisées que dans le cadre de la sécurité des biens et des personnes.
Toutefois, si un copropriétaire souhaite obtenir des images de vidéosurveillance pour prouver qu'un incident s'est produit dans les parties communes de l'immeuble, il peut en faire la demande auprès du syndic de copropriété ou du conseil syndical.
Est-ce que les enregistrements de vidéosurveillance peuvent être utilisés pour identifier les personnes qui ne respectent pas les règles de la copropriété ?
Notre réponse : Les enregistrements de vidéosurveillance peuvent être utilisés pour identifier les personnes qui ne respectent pas les règles de la copropriété, à condition que cette utilisation soit justifiée par la sécurité de l'immeuble et de ses occupants.
Ainsi, si le règlement de copropriété prévoit des règles de sécurité relatives à l'utilisation des parties communes, par exemple l'interdiction de fumer, de déposer des encombrants ou de stationner dans certaines zones, il est possible d'utiliser les enregistrements de vidéosurveillance pour identifier les personnes qui ne respectent pas ces règles.
Les caméras peuvent-elles être utilisées pour contrôler les salariés de la copropriété ou les prestataires de services ?
Notre réponse : Les images de vidéosurveillance ne peuvent en aucun cas être utilisées pour contrôler la qualité des services dans la copropriété, car cette utilisation ne relève pas des finalités légitimes de la vidéosurveillance : la sécurité des biens et des personnes.
Si une copropriété souhaite contrôler la qualité des services fournis, elle doit utiliser des moyens de contrôle adaptés à cette finalité, tels que des enquêtes de satisfaction, des audits, des inspections ou des contrôles par des prestataires indépendants.
Comment peut-on garantir que les personnes autorisées à visionner les images ne le fassent pas de manière abusive ?
Notre réponse : Il est possible pour la copropriété de mettre en œuvre un registre à compléter lors de la consultation des images, mentionnant le nom de l'utilisateur, l'objet de la recherche ainsi que la date et l'heure de la consultation.
L'accès aux images est enregistré et conservé automatiquement dans le journal du système de vidéosurveillance, ce qui peut permettre de réaliser un audit en cas d'utilisation abusive.
Y a-t-il des limites quant au nombre de caméras qui peuvent être installées dans une copropriété ?
Notre réponse : Il n'existe pas de limite légale quant au nombre de caméras pouvant être installées dans une copropriété. Cependant, la règlementation sur la vidéosurveillance prévoit que le nombre de caméras et leur positionnement doivent être justifiés par les objectifs de sécurité poursuivis et proportionnés à ces objectifs. En d'autres termes, il est interdit d'installer un nombre excessif de caméras, qui couvriraient des zones qui n'ont pas besoin d'être surveillées pour atteindre les objectifs de sécurité.
Est-il possible pour un résident de demander l'installation de caméras supplémentaires pour assurer sa sécurité personnelle ?
Notre réponse : Pour demander l'installation de caméras supplémentaires dans les parties communes à des fins de sécurité personnelle, il faut faire une demande auprès du syndicat des copropriétaires. Ce dernier examinera la demande et pourra la soumettre au vote lors d'une assemblée générale.
Les images enregistrées peuvent-elles être transmises à des tiers, tels que des compagnies d'assurance ou des enquêteurs privés ?
Notre réponse : En principe, les images enregistrées par un système de vidéosurveillance installé dans une copropriété ne peuvent pas être transmises à des tiers. Ces images sont des données personnelles sensibles, elles ne peuvent être communiquées qu'aux personnes et aux autorités habilitées à les recevoir dans le cadre de leurs missions de sécurité ou de justice.
Cependant, il existe des exceptions à cette règle. Par exemple, les images enregistrées peuvent être transmises à des compagnies d'assurance dans le cadre d'une enquête sur un sinistre, mais cela doit être justifié par des raisons objectives et proportionnées. De même, les images peuvent être transmises à des enquêteurs privés si cela est nécessaire pour la protection des intérêts légitimes de la copropriété, mais cela doit être encadré par la loi et les règlements en vigueur.
Les copropriétés peuvent-elles louer leur système de vidéosurveillance à des tiers, tels que des commerces voisins ?
Notre réponse : Une copropriété peut envisager de louer une partie de son système d'enregistrement de vidéosurveillance, à condition qu'elle respecte strictement les règles de protection de la vie privée et des données personnelles des résidents.
Dans ce cas, la copropriété doit garantir que seules ses propres caméras sont accessibles pour elle, tout comme le commerce ne peut accéder qu'à ses propres caméras. Il est impératif que le commerçant n'ait pas accès aux images des résidents, et inversement, pour protéger leur vie privée.
La location d'un système de vidéosurveillance à des tiers nécessite donc une grande prudence.
Les résidents peuvent-ils demander la suppression de leurs images enregistrées par le système de vidéosurveillance ?
Notre réponse : Oui, les résidents ont le droit de demander la suppression de leurs images enregistrées par le système de vidéosurveillance. Conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), les personnes concernées ont le droit d'accéder à leurs données personnelles et de demander leur rectification, leur suppression ou leur portabilité.
En copropriété, les enregistrements du système de vidéosurveillance sont automatiquement effacés après 30 jours, ce qui signifie que les copropriétaires n'ont aucune mesure à prendre pour répondre à de telles demandes.
Si des images sont requises pour l'exercice ou la défense de droits en justice, ou pour se conformer à une obligation légale, elles seront extraites du système de vidéosurveillance, et il ne sera pas possible de les effacer.
Les copropriétaires peuvent-ils accéder aux images enregistrées par le système de vidéosurveillance à distance, par exemple via une application mobile ?
Notre réponse : Les personnes désignées par l'assemblée générale des copropriétaires peuvent accéder aux images enregistrées via une application mobile, mais elles doivent respecter les règles de confidentialité et de protection des données.
Il est important de souligner que ces images ne doivent pas être visionnées en temps réel depuis l’application, mais uniquement en faisant une relecture, en cas d’incident.
Les copropriétaires doivent-ils informer les résidents de la durée de conservation des images enregistrées par le système de vidéosurveillance ?
Notre réponse : Oui, les copropriétaires doivent informer les résidents de la durée de conservation des images enregistrées par le système de vidéosurveillance. Cette durée est limitée par la loi à un maximum de 30 jours, sauf si les images sont requises pour une enquête judiciaire ou une procédure disciplinaire.
Les résidents peuvent-ils demander la consultation des images enregistrées pour rechercher un objet perdu ?
Notre réponse : Les images sont enregistrées et conservées dans le but de garantir la sécurité des personnes et des biens. La recherche d'un objet perdu ou volé est donc bien une raison légitime pour demander la consultation des images enregistrées.
Comment gérer les plaintes éventuelles des résidents concernant l'installation de caméras de vidéosurveillance dans la copropriété ?
Notre réponse : Lors de l’installation d’un système de vidéosurveillance dans une copropriété, il est possible que certains résidents expriment des préoccupations ou des objections.
Il est important d'informer les résidents de la copropriété de l'installation du système de vidéosurveillance et de ses objectifs. Le conseil syndical doit expliquer clairement les raisons de l'installation et les mesures prises pour garantir le respect de la vie privée des résidents.
Pour cela, le conseil syndical peut organiser une réunion avec les résidents pour discuter de l'utilisation du système de vidéosurveillance et répondre à leurs questions et préoccupations.
Il peut également être utile de présenter une photo de ce que les caméras pourront voir une fois qu'elles seront installées. Cette visualisation peut aider les résidents à mieux comprendre la portée de la surveillance et les rassurer quant à la protection de leur vie privée. Si certains résidents sont préoccupés par l'emplacement des caméras, le conseil syndical peut aussi envisager de les déplacer pour apaiser leurs craintes.
Comment évaluer l'efficacité d’un système de vidéosurveillance installé dans une copropriété ?
Notre réponse : L'analyse des incidents enregistrés par le système de vidéosurveillance peut permettre d'évaluer son efficacité. Il est possible de mesurer le taux de résolution des incidents enregistrés par le système de vidéosurveillance. Cela permet de savoir si le système a contribué à résoudre les problèmes de sécurité de la copropriété.
Le système de vidéosurveillance peut aussi entraîner une réduction des coûts de remise en état après des dégradations ou des biens volés, Il est possible d’analyser et comparer les comptes annuels de la copropriété.
Il est aussi possible de réaliser des sondages auprès des résidents pour savoir s'ils se sentent plus en sécurité depuis l'installation du système de vidéosurveillance : moins de squat, de rencontres douteuses ou d’odeurs suspectes…
Comment sensibiliser les résidents à l'importance de la vidéosurveillance pour la sécurité de la copropriété ?
Notre réponse : Voici quelques idées pour sensibiliser les résidents à l'importance de la vidéosurveillance pour la sécurité de la copropriété :
Il est possible d’organiser une réunion d'information avec les résidents pour leur expliquer l'importance de la vidéosurveillance et répondre à leurs questions.
Distribuer des flyers ou envoyer des emails explicatifs aux résidents pour leur expliquer les avantages de la vidéosurveillance et les sensibiliser aux problèmes de sécurité dans la copropriété.
Installer des panneaux explicatifs à des endroits stratégiques dans la copropriété, tels que les entrées ou les espaces communs.
Si la copropriété dispose d’un gardien, il est important de le former pour qu'il soit capable d'informer les résidents de son fonctionnement.
Rappeler aux résidents des exemples concrets de situations où la vidéosurveillance aurait permis d'identifier des personnes après un acte de malveillance.
Comment former les personnes chargées de gérer le système de vidéosurveillance dans la copropriété ?
Notre réponse : Après installation du système de vidéosurveillance en copropriété, nous formons les personnes chargées de son exploitation.
Une partie théorique présente la réglementation de la vidéosurveillance en copropriété ainsi que l’utilisation du logiciel de vidéosurveillance.
Lors de la partie pratique, les personnes en charge du système de vidéosurveillance prennent en main le logiciel de gestion des vidéos, ils apprennent à se connecter à l’enregistreur, à sélectionner des caméras, à rechercher des images enregistrées et à extraire des images.
Comment les coûts associés à l'installation et à l'entretien du système de vidéosurveillance sont-ils répartis entre les copropriétaires ?
Notre réponse : Les dépenses liées à l'installation et à l'entretien du système de vidéosurveillance dans la copropriété sont réparties entre les copropriétaires en fonction de la proportion de la quote-part des parties communes qu'ils possèdent.
Cette proportion est calculée selon les tantièmes qui sont attribués à chaque lot de copropriété. Les tantièmes sont spécifiés dans l'état descriptif de division (EDD) inclus dans le règlement de copropriété.
Que faire si les caméras de la copropriété se font vandaliser ?
Notre réponse : Voici les actions recommandées si les caméras de vidéosurveillance sont vandalisées dans une copropriété :
Dès que possible, le syndicat des copropriétaires doit signaler l'incident aux autorités compétentes, telles que la police ou la gendarmerie, afin de faire une déclaration et d'obtenir une enquête.
Les enregistrements de la caméra peuvent être utiles pour identifier les auteurs du vandalisme ou pour fournir des informations utiles à la police.
Les caméras endommagées doivent être réparées ou remplacées dès que possible pour rétablir la sécurité de la copropriété.
Vous pouvez prendre des mesures pour renforcer la sécurité de la copropriété en cas de besoin. Cela peut inclure la mise en place de nouvelles caméras, la réparation ou la mise en œuvre d’un contrôle d’accès renforcé, ou d'autres mesures de sécurité.
Il faut aussi informer les résidents de la copropriété de l'incident et des mesures prises pour renforcer la sécurité.
Comment décider du nombre et de l’emplacement des caméras de vidéosurveillance dans une copropriété ?
Notre réponse : Nous préconisons de filmer au moins les portes d'accès principales de la copropriété, comme le hall et la porte du parking. Ensuite, il est possible d'ajouter d'autres caméras dans les zones les plus vulnérables ou exposées aux risques de sécurité, telles que les allées du parking, les ascenseurs, les escaliers, etc.
Est-ce que la vidéosurveillance peut affecter la valeur des propriétés dans une copropriété ?
Notre réponse : Un système de vidéosurveillance peut améliorer le niveau de sécurité de la copropriété, ce qui peut potentiellement augmenter la valeur des propriétés en renforçant le sentiment de sécurité des résidents et en attirant des acheteurs potentiels.